ZONE ATEX : quels sont les vêtements adaptés ?

En zone ATEX, c’est l’électricité statique contenue dans les vêtements qui représente un danger mortel.
En 2015, l’INRS a lancé une vaste étude sur les équipements antistatiques afin d’établir de nouvelles normes et recommandations.
Ainsi, les EPI doivent être homologués selon la norme EN1149-5 et toujours reliés à la terre grâce à un équipement complémentaire comme des chaussures de sécurité à dissipation électrostatique. De la même façon, le contact avec la peau doit être suffisant et permanent.
Une attention particulière doit donc être portée aux choix des sous-couches. Le coton par exemple est à privilégier par rapport aux solutions synthétiques car il possède des propriétés naturelles de dissipation des charges électrostatiques.

SOUDURE : quelles normes pour les retardateurs de flamme ?

La soudure expose à des projections de métaux en fusion, au contact de flammes ou à la chaleur des arcs de soudage.
Cela impose le port de vêtements retardateurs de flamme qui garantissent également une isolation électrique élevée en cas de contact accidentel avec un matériau conducteur.
Pour cela, la norme de référence est la EN ISO 11611 qui classe les vêtements en deux catégories :
• La classe 1 protège contre les risques faibles de soudures provoquant peu de chaleur et de projections comme le soudage TIG ou le soudage MIG en courant faible;
• La classe 2 est adaptée au soudage MIG en courant élevé ou au soudage MAG. Elle offre une protection plus importante contre des projections plus nombreuses et une chaleur intense.

Un vêtement performant est un vêtement entretenu

Les vêtements de protection doivent faire l’objet d’une maintenance et d’un suivi rigoureux.
Les lavages et l’utilisation régulière des vêtements antistatiques, par exemple, diminuent leur efficacité.
Entretien spécifique, remplacement avant usure sont des conditions indispensables pour maintenir vos collaborateurs en sécurité.

1- Organiser le travail en extérieur

Ne pas s’exposer au soleil reste la meilleure des protections. Si cela est possible, n’hésitez pas à reporter vos activités en cas d’indice UV élevé (à partir de 6 sur une échelle de 16) ou à travailler en dehors des heures les plus chaudes, souvent tôt le matin.
Si aucune de ces mesures n’est possible, mettez en place des roulements pour limiter le temps d’exposition de chacun.

2- Choisir les bons EPI

Il est encore trop commun de croiser des salariés torse-nus en plein soleil, une situation qui ne devrait plus exister.
Si la crème solaire protège bien la peau, les vêtements de protection doivent en laisser apparaître le moins possible grâce aux manches longues et aux tissus anti-UV.
Il existe désormais des tissus respirants, voire des équipements rafraîchissants agréables à porter. Des EPI qui doivent être complétés
par des lunettes filtrantes et une protection de la tête à bords larges.

3- Supprimer ou remplacer les produits photosensibilisants

Certaines substances peuvent provoquer des réactions inflammatoires ou allergiques au contact du soleil, c’est ce qu’on appelle des produits photosensibles.
C’est le cas des goudrons et de certains métaux, des composés souvent utilisés en maintenance. Si ces réactions apparaissent, il est indispensable d’en identifier la cause puis de la remplacer si cela est possible.
Dans le cas contraire, les salariés concernés devront en être éloignés.

4- Former ses salariés

Enfin, la formation des salariés est indispensable pour faire changer les habitudes et notamment pour que les EPI mis à disposition
soient utilisés correctement.
Informez-les des risques liés au soleil et à la chaleur, des bons comportements à adopter mais également des symptômes à reconnaître ou des premiers gestes de secours à réaliser en cas de coup de chaleur.

Présentation détaillée d’une nouveauté, la cagoule O’PANTHER OPSIAL, qui associe un grand confort d’utilisation et la technologie de protection “vision claire”.

“Nous avons privilégié, pour notre nouvelle cagoule O’PANTHER, un écran à cristaux liquides LCD avec un champ de vision extralarge = 6 000 mm2. Il s’agit d’un des plus grands champs de vision du marché pour ce type d’équipement, cela assure à l’utilisation une vision parfaite” précise Carine, notre experte OPSIAL.
Quand la majorité des cagoules n’utilisent que 2 capteurs, l’équipe OPSIAL a intégré 4 capteurs indépendants dans O’PANTHER pour garantir un temps de réaction très court, de l’ordre de : 1/10 000 s. “Cela classe notre cagoule en 1/1/1/1, soit le niveau de performance optique le plus élevé” précise notre experte, “c’est un vrai plus pour l’utilisateur qui porte son matériel plusieurs heures par jour.”

D’autre part, la nouvelle technologie “vision claire” permet une meilleure perception des couleurs et le réglage du niveau de sensibilité permet d’améliorer la détection de l’arc électrique pour plus de confort mais aussi de sécurité.
Cette cagoule convient donc pour tous les procédés de soudure (MMA, MIG/MAG, TIG, Plasma) mais aussi pour le meulage. “Afin d’assurer la longévité de notre cagoule, nous avons prévu des écrans de protection des cellules intérieures et extérieures remplaçables” explique Carine.
Autre atout et afin de convenir à la morphologie de chacun et d’assurer le meilleur confort possible, la cagoule dispose d’un bandeau anti-transpiration remplaçable, avec un serre-tête ajustable. Carine conclut, “La cagoule O’PANTHER est vraiment une solution fiable, qui offre un haut niveau de technologie et de confort, à un prix ultracompétitif.”

Autant de contraintes qui nécessitent une formation spécifique, une préparation et un équipement adapté pour intervenir en toute sécurité. Les dangers et les risques prennent une autre dimension dans le cadre d’actions de maintenance, parfois décidées dans l’urgence.
Décryptages des solutions innovantes réalisées par Franck Deruelle, responsable Formation France High Risk chez Honeywell Safety Products.

La prévention repose sur trois grands piliers : la ventilation, la détection et la communication

Les fondamentaux pour la sécurité en espace confiné.

La qualité de l’air doit être la première préoccupation lors d’interventions en espaces confinés car en maintenance, “il y a des risques évidents d’intoxication et certains gaz comme le méthane présentent même des risques explosifs”, précise Franck Deruelle.
Leur prévention repose sur trois grands piliers : la ventilation, la détection et la communication. Si les systèmes de ventilation mobiles sont assez classiques, il existe aujourd’hui des produits innovants lors de situation dégradée afin d’évacuer un ouvrage.

C’est le cas d’Oxy-Pro, un auto-sauveteur d’une autonomie jusqu’à 30 minutes qui, en cas de problème, régénère l’air expiré via de l’oxygène chimique en circuit fermé et sécurise ainsi les voies respiratoires de l’opérateur pendant l’évacuation.
“Un nouvel EPI utile seulement si les niveaux de gaz sont surveillés grâce à un détecteur de gaz qui possède les cellules adéquates et est soumis à des vérifications périodiques”.
Enfin, les systèmes de communication numériques sont à privilégier car beaucoup plus efficaces pour maintenir la connexion avec l’extérieur et donner l’alerte en cas d’incident.

Problématique d’accès : comment éviter les chutes ?

La chute lors de l’accès aux espaces confinés est le second risque important, à la fois pour l’opérateur, mais également pour le surveillant qui reste aux abords de l’ouverture.
“Pour remédier à ces accidents parfois mortels, nous avons développé un trépied (tripod DURAHOIST) qui s’installe autour de l’accès et qui sécurise l’intervenant comme le surveillant avec deux points d’ancrages normés 140 kg” explique Franck Deruelle. Une solution qui, combinée à un antichute avec la fonction d’évacuateur, permet de remonter rapidement l’opérateur en cas d’urgence.