LA PROTECTION COLLECTIVE DÉFINITIVE

Les chiffres de la sécurité au travail sont inquiétants, comment l’expliquez-vous ?

Dans les pays nordiques, la prévention est rentrée dans les mœurs quand en France, on se pose encore la question de savoir s’il faut s’attacher lors d’un travail en hauteur. Or le cadre légal existe depuis 2004, tout le monde a accès aux textes, aux principes généraux ou aux procédures, mais beaucoup de personnes ne prennent pas le temps de lire, de s’informer, de se former.

Un produit n’est pas synonyme de solution opérationnelle

Cela devrait cependant évoluer, les pouvoirs publics étant passés à la “tolérance zéro”. On constate clairement une multiplication et un alourdissement des sanctions. Quand une entreprise subit des majorations conséquentes de ses taux de cotisations liés aux accidents du travail, elle peut être rapidement mise en difficulté. Et sachant que le risque encouru peut conduire jusqu’à la prison ferme, cela fait bouger les lignes. Mais l’aspect des sanctions externes ou internes ne peut pas être le seul levier.

Justement, vous avez des résultats probants avec vos clients, quel est votre secret ?

Chez PROLIANS, il nous paraît indispensable de prendre le temps pour comprendre le métier de nos clients, écouter les managers comme les compagnons pour intégrer leurs contraintes, leurs pratiques. C’est un préalable pour définir la bonne solution. Prenons le cas des harnais. On ne travaille pas avec le même harnais si on doit l’utiliser pour une éolienne, un château d’eau, un échafaudage ou bien encore un pont roulant. Si au final le produit est inconfortable, ou peu pratique, il y aura des freins pour l’utiliser.

Sur ces bases et grâce à notre expérience, nous pouvons analyser, calculer, conseiller jusqu’à décider des solutions pour chaque situation. Quand ce mode de fonctionnement participatif peut être mis en  place, c’est gagnant/gagnant.

Les managers savent qu’ils peuvent s’appuyer sur une solution d’accompagnement globale intégrant tous les services, du conseil jusqu’au SAV. C’est un gage de gain de temps et de fiabilité. Quant aux opérateurs, lorsqu’ils valident en amont la facilité, le confort d’utilisation, cela évite bon nombre de résistances à l’utilisation d’un produit.

L’évolution des mentalités passe ainsi par le confort d’usage ?

En partie oui, c’est un critère essentiel qui touche directement la pénibilité sur poste. L’optimisation du confort améliore de facto les conditions de travail avec à la clé, des compagnons plus sereins et plus productifs. Dernièrement, nous avons eu le cas pour un industriel qui a investi dans une ligne de vie. Après 6 mois d’utilisation, les calculs ont démontré que l’investissement serait rapidement amorti par les gains de productivité. Tout le monde est gagnant.

En quelque sorte, vous conciliez confiance et gains de temps ?

Nos clients comptent sur notre suivi pour leur faire gagner du temps. En ce sens, nous assurons la veille produit et normative. Ils peuvent compter sur le codéveloppement, la mise en place des plans de formation, en s’appuyant sur le centre de formation Tech UP, et toute notre expérience permettant d’impliquer, de fédérer tous les collaborateurs dans la prévention.

Comment êtes-vous structurés pour assurer ces services ?

Nos clients peuvent compter sur nos commerciaux spécialisés en EPI ainsi que nos experts en équipements de catégorie III, présents à travers toute la France.

Innover dans l’accompagnement, de la préconisation à la vérification

Mickaël MORLIER, Directeur Commercial EPI Maintenance et expert en EPI de catégorie III

En 2018, Prolians a fait le pari de l’accompagnement pour conseiller à ses clients des produits parfaitement adaptés, confortables et faciles d’usage. EPI MAINTENANCE, filiale de PROLIANS et sa trentaine d’experts, sont agréés pour procéder à la maintenance annuelle des équipements anti-chute sur toute la France. Ils ont également suivi une formation poussée afin d’être en mesure de réaliser des audits complets chez les clients.

Le but ? Préconiser le bon matériel de travail en hauteur, apporter la solution adaptée à une situation spécifique et des informations personnalisées selon l’activité de l’utilisateur.

Mais il s’agit également de prodiguer des formations sur l’utilisation du matériel et surtout, sur les pratiques d’évacuation à mettre en place en cas de chute. Une façon d’aborder la protection qui intègre les utilisateurs au processus global et qui est doublé de moyens proposés inédits chez un distributeur : la mise à disposition de deux tours d’essai d’une dizaine de mètres de haut pour tester les harnais et former salariés et utilisateurs en conditions réelles.

ACCÈS EN HAUTEUR : DES NOUVEAUTÉS PRATIQUES ET SÉCURITAIRES

Gaston
EXPERT DES MÉTIERS DE LA CONSTRUCTION

Du côté des solutions d’accès, le confort d’utilisation vient compléter les dispositifs de sécurité existants.Cette année, deux innovations majeures pour permettre aux artisans de gagner du temps et de déployer beaucoup moins d’effort pour déplacer les passerelles.

La première a été d’équiper certains modèles plus légers de roulettes. La seconde a consisté à intégrer des crochets de grutage dès la conception de certaines passerelles moins mobiles. Cette option permet de soulever ces équipements parfois très lourds au-dessus du chantier pour les reposer ailleurs. Cela évite les démontages et les remontages qui comportent des risques supplémentaires : ports de charges lourdes, gestes répétitifs de
manutention, etc.

De plus, pour garantir la sécurité en hauteur, notamment sur les plateaux ouverts des chantiers de construction, les fabricants ont développé cette année des garde-corps temporaires. Si des solutions temporaires étaient déjà utilisées auparavant, elles étaient le plus souvent faites avec les moyens du bord.

Ces nouveaux garde-corps sont faciles d’installation, sont adaptables à n’importe quelle configuration de chantier et surtout, ils évitent les risques de chute en respectant parfaitement la législation en vigueur.