La protection collective temporaire et définitive

Le travail en coactivité

TRAVAILLER ENSEMBLE : SE PROTÉGER, PROTÉGER LES AUTRES

L’intervention de plusieurs entreprises et corps de métiers simultanément pose un casse-tête sécuritaire complexe !
En effet, comment bien travailler ensemble et protéger efficacement ses salariés, ceux des autres entreprises ainsi que l’ensemble du périmètre des travaux ?

La protection collective fait partie des 9 principes généraux de prévention inscrits dans le Code du travail. Elle est régie par quatre principes : la protection par éloignement, par obstacle, par atténuation ou par consignation.

La signalétique, indispensable en cas de coactivité

En cas d’accident du travail sur un chantier en coactivité, les entreprises peuvent être tenues responsables pour un salarié tiers. Pour prévenir cette superposition des risques, la signalétique est essentielle : en utilisant des codes couleurs et des messages visuels, elle forme le langage universel d’un chantier. Le marquage au sol, par exemple, permet de créer des voies de circulation séparées, de marquer les sorties de secours ou de créer des passages piétons. Exemples de solutions : peintures TraitVite ou le ruban adhésif. De même, le marquage de la tuyauterie évite les erreurs de manipulation et permet de réagir rapidement en cas d’incident.

Intervenir sur les machines pour être bien protégé : pensez consignation

Dans l’Industrie ou le BTP, de nombreux accidents du travail sont liés aux opérations de maintenance ou de réparation sur des équipements qui nécessitent une coupure des sources d’énergie. Une consignation bien effectuée pourrait pourtant les éviter !
Des kits de consignation proposent désormais une solution clés en main pour ne rien oublier. Ils comprennent en général un ou plusieurs cadenas isolants, des crochets bloques disjoncteurs et des étiquettes préventives réutilisables.

Protéger les autres, une séparation efficace entre ville et chantier

Travailler ensemble, c’est aussi intégrer dès le début des opérations une réflexion autour de l’écosystème du chantier, si celui-ci peut causer des nuisances pour les riverains ou si des intrusions sont à craindre. Le chantier doit être isolé de la vue des passants et du trafic environnant.

Dans certains cas, des clôtures renforcées peuvent suffire à créer cette séparation. Dans d’autres, les clôtures opaques sont plus indiquées. Ces dernières permettent en effet de limiter la visibilité depuis l’extérieur du chantier et de mettre à l’abri le matériel des regards indiscrets.
Mais elles offrent également une protection efficace contre les poussières ou les projections pour les personnes qui passeraient aux abords du lieu de construction.